Transformation numérique
Digitalisation des PME : risques et opportunités
Beaucoup d’idées reçues freinent probablement encore, le passage à l’action de beaucoup de dirigeants d’entreprises, effaçant ainsi les possibilités d’actions nécessaires à l’amélioration de l’organisation interne et à l’optimisation des différents processus de gestion.
Parallèlement un projet de digitalisation n’est pas sans risques et ne doit pas être envisagé pour masquer les carences profondes de l’organisation et du management.
Également connue sous le terme de transformation numérique, la digitalisation est finalement l’action par laquelle les organisations, pour demeurer compétitives, intègrent et adoptent les technologies numériques dans leurs activités, modèles économiques et cultures.
Ces technologies font référence aux appareils, systèmes et ressources numériques qui permettent de générer, de créer, de stocker, de gérer et d’exploiter des données.
Selon les objectifs et les besoins d’une organisation, la digitalisation peut concerner une ou plusieurs fonctions, vente, gestion, etc.
Conseil : distance à prendre au regard de discours « ambiants » qui accréditent l’idée agréable que tout est facile dans le cadre d’un projet de digitalisation.
Risques
Face aux évolutions des comportements d’achats – btob ou btoc -, mais aussi aux attentes des nouvelles générations de salariés, employés -, les entreprises font donc face à de nouveaux enjeux.
A ce titre, l’incapacité à répondre à ces défis, expose les entreprises à différents risques directs :
- fuite de clients, mais aussi de fournisseurs,
- difficulté à recruter ou à fidéliser des salariés.
De surcroît les projets de digitalisation expose les entreprises à de nouveaux risques indirects :
- cyberattaques,
- piratage et vols de données,
- dépendance à la technologie,
- résistance liées aux changements de processus et aux adaptations nécessaires de l’organisation.
Conseil : démarrer un projet sans inscription des risques dans la démarche peut générer de facto des conséquences fâcheuses.
Parasitage
Trois types de communication viennent parasiter la vision et la décision des dirigeants d’entreprise :
- l’absence d’information sur les risques,
- la présentation des seuls potentiels fonctionnels des outils déployés,
- la mise en évidence des seuls facteurs de création de valeur
- l’annonce de la facilité et de la rapidité de mise en œuvre.
Conseil : l’ensemble se combine - avec l’avantage du prix de surcroît – pour semer des frustrations, des difficultés et au final trop souvent, des échecs.
L’ERP « moteur » de la transformation
Moteur du dispositif de transformation numérique, l’ERP - logiciel de gestion intégré - joue aujourd’hui un rôle central pour, à notre sens, trois raisons :
- il est composé de modules de gestion indépendants, compatibles entre eux,
- il est construit autour d’une base de données unique et commune,
- il est animé par un système de gestion de flux de données - workflows - permettant d’automatiser les tâches d’un processus de gestion, de maîtriser et tracer leur exécution.
Pour autant, plusieurs freins doivent donc être levés par les dirigeants, pour intégrer un projet de transformation numérique et la décision doit intégrer plusieurs paramètres :
- la complexité du projet,
- le choix du partenaire,
- les possibilités d’adaptation (verticalisation)
- le prix.
Conseil : un projet de digitalisation repose sur une démarche de réflexion exigeante… et c’est fatigant !
Complexité
Ne le nions pas, un projet de digitalisation peut être complexe pour plusieurs raisons :
- données à localiser, à consolider, à extraire et à migrer,
- acteurs internes peu disponibles et absence de culture digitale,
- manque de maturité des processus,
- management interne en « souffrance ».
Conseil : ce n’est pas un projet de digitalisation qui va effacer les carences de l’organisation et du management d’une entreprise.
Partenaire
Qu’y a t’il dans ce contexte, de plus complexe pour un dirigeant d’entreprise que de choisir un prestataire pour l’accompagner dans son projet de digitalisation ?
Souvent confronté à sa propre solitude, le dirigeant arbitre trop souvent soit à l’affectif, soit au prix.
A ce sujet, il est peut être judicieux de lister quelques points sur lesquels le dirigeant doit se focaliser :
- le niveau d’exigence attaché à l’étude du projet, par le prestataire,
- l’expérience du prestataire dans la conduite de ce type de projet,
- le format du prestataire, qui doit être adapté à celui du projet,
- la méthode de déploiement et de mise en œuvre,
- la possibilité d’adapter la solution à des spécificités métiers.
Conseil : si, la connaissance, par le prestataire, du secteur d’activité de son client peut être un plus, elle ne doit pas être la condition de sa sélection.
Verticalisation
A la différence des applications dites « métiers », l’ERP Open source comme Odoo, permet au prestataire d’adapter les fonctionnalités à des processus métiers spécifiques.
Cette faculté importante reposant sur l’éco-sytsème de Odoo et les briques logicielles disponibles en ligne, permet aux entreprises de disposer d’une solution « agile » et « évolutive » qui pourra être adaptée en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise.
Conseil : dans un environnement en constants changements, nous ne croyons plus aux potentiels des applications dédiée métiers.
Prix
Le prix est généralement fonction de plusieurs critères :
- les coûts de licences de l’application,
- les coûts de mise en œuvre du projet de digitalisation.
Ces coûts de mise en oeuvre sont eux mêmes dépendants de plusieurs facteurs :
- la qualité et le volume des données à migrer,
- la dimension globale du projet,
- la maturité des processus,
- l’organisation mise en place concernant le suivi du projet.
Conseil : Seuls les déploiements de projets, dits « industriels » c’est à dire répondant à des besoins fonctionnels génériques ou standards, pris en charge par les fonctionnalités natives du logiciel, peuvent être proposés à des prix attractifs.